Girls, girls! En voilà une sacré surprise! Laissez-moi vous présenter ses gaillardes finlandaises, aussi plaisantes à regarder qu’à écouter.
Le girls band existe depuis 2001, mais est toujours resté dans l’ombre. Mais avec ce A Way Away, plus question de ne plaire qu’aux murs, car pour commencer ce brûlot n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
Voilà ce qui se passe: Indica, c’est la rencontre inédite entre Lily Allen et Nightwish. C’est d’ailleurs Honopainen, le clavériste de ces derniers, qui officie dèrrière les manettes pour une prod’ en béton. Et pour rajouter une couche de crème, les minettes ont récemment signé chez Nuclear Blast, THE label teuton.
Lançons-nous dans une brève analyse: tout d’abord, le terme « pop » n’a absolument rien de péjoratif, oubliez vite le côté ringard de la chose. Vous vous en rendre compte dès « Islands of Light » qui ouvre le ballet. Ce morceau nous offre toute son intensité enchanteresse, grâce à des mélodies symphoniques, puissantes et envoutantes, complétées par la voix ravissante de Jonsu pas très loin de miss Allen (drôle de référence, mais qui tient la route). S’ensuivent « Precious Dark » qui sent le tube à plein nez avec son piano, « In Passing » qui est surement le plus pop mais pas le moins intéressant, « Lilja’s Lament » qui met le talent de Jonsu en avant, toujours accompagné par les claviers, les décoiffantes « Scissor, Paper, Rock » et « Straight and Arrow », et la mélancolique mais délicate « Eerie Eden » qui clôt ce bijou.
Indica va faire des échos avec ce A Way Away. Ce que je souhaite avancer avant d’en finir, c’est que les filles en général ont un potentiel énorme niveau musique, et qu’elles ne sont pas toutes ringardes lorsqu’elles tiennent une gratte ou un micro. Il y a un véritable problème dans ce monde qui me semble un peu trop misogyne.
Enfin voilà, au risque de me répéter, Indica a trouvé la clef de son futur succès. Et ça ne peut qu’exciter les ardeurs.
Laurent.