Pantera – Cowboys From Hell

Genre: power métal                ®1990

Nous y voilà. Le point zéro, celui par lequel n’importe quel accroc au métal se doit d’inaugurer sa liste de références ultimes; chose qui n’a pu se produire ici, la faute à un manque d’expérience dans le domaine de l’écriture qui n’aurait jamais rendu justice comme elle se doit à l’un des plus grands groupes de métal des 90’s: Pantera.

Mais avant d’être un nom, une marque, un symbôle, Pantera est (le texte sera au présent de l’indicatif, puisque l’on considère le groupe comme immortel dans notre coeur) la génèse de quatre musiciens dont rien n’aurait été pareil sans l’un deux: les frères Abbott, Dimebag Darrell (guitare) et Vinnie Paul (batterie), Phil Anselmo (chant) et le plus discret Rex Brown (basse). Telle est la formation que tout le monde connaît, et ce depuis 1987, mais soyons formel: tout ce qui s’est passé avant Cowboys From Hell ne nous intéresse absolument pas, et ce pour des raisons diverses. La vraie carrière de Pantera débute avec cet album charnière sorti du fin-fond du Texas alors que le thrash devient de plus en plus technique et qu’un genre nouveau fait la nique aux autres: le death. Qualifiée de groove métal, la musique du quatuor est un mélange de thrash et de heavy misant davantage sur la qualité et la lourdeur des instrumentations que sur la rapidité; rien à voir avec le glam pratiqué auparavant, on parle bien de musique réservée aux bijoux de famille solides.

L’aventure Cowboys From Hell a été parcourue de A à Z pendant des années de sévices auditifs, si bien qu’il n’est pas facile de savoir exactement par où commencer. L’album est culte à en mourir et on ne cessera de le rabâcher tant que le nom « Pantera » continuera à s’afficher dans nos playlists. Peut-être que le fait que tout bon guitariste métal qui se respecte n’ait pas au moins « Cowboys From Hell » ou « Domination » dans son répertoire suffirait à justifier ô combien ce groupe nous a tous marqué. Ce premier disque (oui, oui, cinquième blablabla) est aussi le dernier dans lequel Anselmo atteint des pics d’aiguité typique du heavy 80’s. La brutalité est de mise avec « Primal Concrete Sledge » ainsi que des morceaux moins rentre-dedans et un poil progressifs, « The Sleep » et l’intouchable « Cemetary Gates ».

Portés par un chant rageur, des rythmiques lourdes et des soli à faire pleurer Van Halen, les douze pépites de Cowboys From Hell ont marqué toutes les générations depuis la naissance du heavy métal de Black Sabbath. Le meilleur reste encore à venir en ce qui me concerne mais ce PREMIER (…!!) album studio reste tout de même l’un des plus influents dans mon orientation musicale. Un grand merci pour ces grands moments de headbang sur un lit qui aura rendu l’âme, voyant ses lattes péter chaque jour. Bref, à posséder et à écouter encore, et encore, et encore…

Laurent.

2 réflexions sur “Pantera – Cowboys From Hell

  1. Metallica of course. They are the snoecd most influential band other than black sabbath in the metal world. So sorry but metallica takes this one. And yeah pantera had dimebag but sorry kirk hammet in my opinion is a better lead guitarist.

    • Thx for comment. I disagree with you because Kirk Hammet had never wrote one song for Metallica, only James Hetfield, while Dimebag incorporated groove on guitar metal.

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