Metallica – Load/Reload

Genre: heavy rock      ®1996

Genre: heavy rock  ®1997

Non mais qu’est-ce c’est que ce cirque? Depuis quand des thrashers ont-ils le droit d’avoir les cheveux aussi courts que leurs poils pubiens et de jouer du rock? Et bien voyez-vous, si j’avais une réponse à donner à ce qui semble être l’affaire du siècle, je dirais que c’est parce que le rock, c’est bien. Waouh! Décidemment les arguments ne manquent pas ici, d’autant plus qu’à force de lires mes conneries, vous devez savoir que ce genre de détails n’a jamais influé sur mon approche d’un disque. Le changement radical entrepris sur Metallica (1991) a choqué autant qu’il fut accepté et même apprécié, donc c’est dans cette même optique qu’ont été reçus Load et Reload, leurs albums les moins violents mais qui comptent parmi mes chouchous aux côtés d’un ...And Justice For All n’ayant pourtant strictement rien à voir, m’voyez.

Vous voilà prévenu: il n’est nullement question de descendre la paire Load/Reload ni de l’encenser parce qu’elle est différente. Mon point de vue est exactement le même que pour Metallica: oui, le thrash nerveux me manque toujours mais à part ça, qu’est-ce que ça peut foutre qu’un groupe change de cap tant qu’il maîtrise la situation? Surtout pour faire du bon rock bien lourd chargé en riffs qui tâchent avec un prod’ prestigieuse signée Bob Rock. Dès le premier titre, « Ain’t My Bitch », les bases de Load et de Reload sont posées: le chant de Hetfield est plus posé et les rythmes plus lent, un registre totalement dans les cordes de cet incompétent de Lars Ulrich, mais dont la frappe unique apporte la puissance aux morceaux de Metallica (c’est drôle, j’ai l’impression d’avoir lu ça récemment à plusieurs reprises… vous aussi? bizarre) depuis …And Justice For All. Passer à côté de sacrées pistes comme « The House Jack Built », « Fuel », « Devil’s Dance » ou « Memory Remains » (en compagnie de Marianne Faithfull pour les « lalala », la classe) et surtout des ballades « Until It Sleeps », « Hero Of The Day » ou « Mama Said » -rien à voir avec Lenny Kravitz- n’est pas condamnable mais ce serait faute de ne pas avoir essayé de balayer tous les clichés néfastes.

Deux albums pour le prix d’un…euh non, deux albums quasi-identiques pour le prix de deux albums, c’est peut-être cher payé quoiqu’en ce moment, ils sont soldés à 20€ les quatre CD. Bon allez, au lieu de raconter n’importe quoi, il faut conclure (la chronique, bande de pervers): Load et Reload sont de très bons disques de rock à défaut d’avoir un truc digne des quatre premiers entre les mains. En fait, je fais exactement ce qu’il ne faut pas faire pour rester subjectif: comparer, puisque hélas, c’est aussi mon devoir d’être impartial. Heureusement qu’il existe la maxime « seuls les cons ne changent pas d’avis », alors peut-être qu’un jour, la paire Load/Reload aura la même place que AJFA dans mon coeur. Ah puis au fait… vous êtes toujours là?

Laurent.

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